Les citations du moment
Histoire des premiers mandataires du ḥuqúqu'lláh
Sháh-Muhammad-Amín
Hájí Abu'l-Hasan-i-Ardikání
Représentants
Mandataire adjoint
Les citations déjà parues
Ô mes amis célestes ! Il est certain et évident que l’Incomparable est toujours loué pour sa richesse absolue, distingué pour sa clémence universelle, caractérisé par sa grâce éternelle et connu pour ses dons au monde de l’existence. Néanmoins, en accord avec sa sagesse impénétrable et, afin de soumettre l’ami à une épreuve exceptionnelle qui le distingue de l’étranger, il a prescrit le ḥuqúq à ses serviteurs et l’a rendu obligatoire.
Ceux qui observent cet important commandement reçoivent des bénédictions célestes, leur visage brille d’un vif éclat dans les deux mondes et leurs narines respirent les doux effluves de la tendre miséricorde de Dieu. Le paiement du ḥuqúq permet aux donateurs de devenir fermes et constants, il exerce une grande influence sur leur cœur et sur leur âme, c’est là un des signes de sa parfaite sagesse. De plus, le ḥuqúq sera utilisé à des fins charitables.
'Abdu’l-Bahá dans Ḥuqúqu’lláh – Le droit de Dieu – Compilation et codification n. 24
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sur la relation entre les contributions aux fonds et le paiement du ḥuqúqu'lláh
. . . de nombreux détails dans le calcul de ḥuqúqu'lláh ont été laissés par Bahá'u'lláh au jugement et à la conscience de chaque croyant. Par exemple, il exempte les aménagements et ameublements domestiques nécessaires, mais laisse à l'individu le soin de décider quels objets sont nécessaires ou non. Les contributions aux fonds de la Foi ne peuvent être considérées comme faisant partie du paiement du ḥuqúqu'lláh; de plus, si l'on a une dette envers le ḥuqúqu'lláh et qu'on n'a pas les moyens de contribuer à la fois au ḥuqúqu'lláh et aux fonds, le paiement de ḥuqúqu'lláh a priorité sur les contributions aux fonds. Mais quant à savoir si les contributions au Fonds peuvent être considérées comme dépenses dans le calcul du montant de notre actif sur lequel le ḥuqúqu'lláh est dû, ceci est laissé au jugement de chacun, compte tenu de sa situation propre.
Extraits de lettres de la Maison universelle de justice (16 septembre 1979, à un croyant)
Sháh-Muhammad, qui avait le titre de Amín, le mandataire, était parmi les premiers croyants et le plus profondément amoureux. Il avait écouté les paroles divines dans la fleur de sa jeunesse et avait tourné son visage vers le Royaume. Il avait écarté de son regard les voiles des vaines suppositions et avait atteint le désir de son cœur ; ni les caprices courants parmi les hommes ni les reproches dont il était la cible ne le détournèrent. Il demeura stoïque et fit face à un océan de troubles, rendu fort par la puissance du jour de l'Apparition, il affronta ceux qui essayaient de le contrecarrer et de barrer son chemin. Plus ils cherchaient à installer le trouble dans son esprit et plus il devenait fort, plus ils le tourmentaient et plus il faisait de progrès. C'était un captif du visage de Dieu, esclave de la beauté du Très-Glorieux, une flamme de l'amour de Dieu, une fontaine de la connaissance de Dieu.
L'amour consumait son cœur ne lui laissant aucune tranquillité, et quand il ne put plus accepter l'absence de son Bien-Aimé il quitta sa ville natale, la province de Yazd. Le désert de sable était pour lui comme un tapis de soie sous ses pieds, il était léger comme le souffle du vent, il traversa les montagnes et les plaines sans fin jusqu'à ce qu'il se trouva à la porte de son Amour. Il s'était libéré du piège de la séparation et en Iraq il entra en présence de Bahá'u'lláh.
Son chemin vers la maison du Bien-Aimé de tous étant accompli, il fut vidé de toutes pensées, libéré de toutes préoccupations et devint le bénéficiaire de faveurs et de grâces sans limites. Il resta quelques jours en Iraq et reçut les instructions de retourner en Perse. Là il resta un certain temps, fréquentant les croyants. Son souffle pur stimula à nouveau chacun d'eux, les rendant plus attirés encore par la Foi et plus actifs et plus impatients qu'avant.
Plus tard il arriva à la Plus Grande Prison avec Mírzá Abu'l- Hasan, le second Amín. Durant son voyage, il rencontra de sévères difficultés car il était extrêmement difficile de trouver un chemin pour la prison. Finalement il fut reçu par Bahá'u'lláh dans le bain public. Mírzá Abu'l-Hasan était tellement accablé par la présence majestueuse de son Seigneur qu'il trembla, trébucha et tomba sur le sol ; sa tête fut blessée et le sang coula.
Amín, Sháh-Muhammad, reçut le titre de mandataire et les bontés se déversèrent sur lui. Rempli d'empressement et d'amour, prenant avec lui les tablettes de Bahá'u'lláh, il se hâta de retourner en Perse, où, à tout moment, digne de confiance, il travailla pour la Cause. Ses services étaient remarquables, et il était une consolation pour les cœurs des croyants. Il était incomparable en terme d'énergie, d'enthousiasme et de zèle, et aucun homme ne pouvait l'égaler dans le service. Il était un havre parmi les gens, connu partout pour sa dévotion au Seuil sacré, largement acclamé par les amis.
Il ne se reposait jamais, même un instant. Il ne passa pas une nuit dans la facilité, ni ne se reposa sur l'oreiller du confort.
Il était continuellement en route, s'élançant comme le font les oiseaux, courant comme un cerf, invité du désert de la solitude, seul et rapide. Il apporta la joie à tous les croyants; à tous, sa venue apportait de bonnes nouvelles; pour chaque chercheur il était un symbole et un témoignage. Il était amoureux de Dieu, errant dans le désert de l'amour de Dieu. Comme le vent, il voyagea à travers les plaines, sans repos sur les hauteurs des collines. Il était dans un pays différent chaque jour et sur une autre terre à la tombée de la nuit. Il ne se reposa jamais, il ne resta jamais tranquille. Il était toujours debout pour servir.
Mais ils le firent prisonnier en Ádhirbáyján, dans la ville de Míyándu'áb. Il fut la proie de quelques rustres kurdes, une bande hostile qui ne posèrent aucune question à l'homme innocent et sans défense. Croyant que cet étranger, comme les autres étrangers, voulait du mal au peuple kurde et le prenant pour un bon à rien, ils le tuèrent.
Quand les nouvelles de son martyre atteignirent la Prison, tous les prisonniers pleurèrent et versèrent des larmes pour lui, cet homme si résigné et sans défense comme il le fût pendant ses dernières heures. Même en présence de Bahá'u'lláh, les signes de tristesse étaient visibles. Une tablette, infiniment tendre, fut révélée par la Plume suprême, commémorant l'homme qui mourut sur cette plaine désastreuse, et beaucoup d'autres tablettes le concernant furent envoyées.
Aujourd'hui, à l'ombre de la clémence de Dieu, il demeure dans les cieux lumineux. Il communie avec les oiseaux de sainteté et est immergé dans la lumière à la cours de splendeurs. Son souvenir et les louanges à son nom se perpétueront à jamais, dans les pages des livres et sur la langue et les lèvres des hommes.
Que sur lui soient les salutations et les louanges! Que sur lui soit la gloire du Tout-Clément de Dieu.
‘Abdu’l‑Bahá, Mémorial des Fidèles
Bahá'u'lláh conféra le titre honorifique de Mandataire de Dieu (Amín-i-Iláhí) à Ḥájí Abu’l-Ḥasan qui symbolisait le détachement, l'honnêteté et la satisfaction, véritable exemple du beau titre qui lui avait été accordé. Cette âme pure naquit dans le village reculé d'Ardikán, proche de Yazd dans le centre de l'Iran. Son dévouement profond à la Cause est peut-être lié à ses origines car Yazd et ses environs (dont le village d'Ardikán) est renommé pour la foi ardente de ses habitants. La ville de Yazd était en effet connue comme "Demeure de l'adoration", dans le temps où l'on donnait de telles appellations aux villes d'après les caractéristiques sociales et culturelles de leurs habitants. Cependant, une foi ardente est aussi à la base du fanatisme et c'est dans cette région que des séries de désordres impliquant effusions de sang et martyres eurent lieu à l'encontre des bahá'ís, depuis le temps de Bahá'u'lláh jusqu'aujourd'hui, démontrant la noblesse des croyants qui offrirent leur vie pour leur foi.
Ḥájí Abu’l-Ḥasan naquit dans les années 1830 et mourut à Téhéran en 1928 (1346 A.H.). Il accepta l'avènement du Báb lors de sa jeunesse à Ardikán et resta ferme dans la foi durant sa longue vie, depuis le ministère du Báb jusqu'aux premières années du Gardiennat. Il a servi les communautés du Très-Grand-Nom à différents niveaux comme mandataire du ḥuqúq, enseignant, exemple spirituel et mentor.
Marchand de profession, il a profité de cette occupation pour faire des voyages d'enseignement et pour rendre visite aux amis de tout le pays pour servir l'institution du ḥuqúqu'lláh. Après avoir servi quelques années comme assistant du premier mandataire Ḥájí Sháh-Muḥammad-i-Manshádí (Amínu'l-Bayán), Bahá'u'lláh le nomma mandataire du ḥuqúq en 1880, après le décès d'Amínu'l-Bayán, assassiné par des bandits dans une ville d'Azerbaïdjan. Il rendit visite à Bahá'u'lláh en Terre Sainte ainsi qu'à 'Abdu'l-Bahá à 'Akká, à Haïfa et en Europe, lors de ses voyages en Occident. Il fut emprisonné à Téhéran et à Qazvin pendant plusieurs années.
Il a eu l'honneur de recevoir beaucoup de tablettes du Bahá'u'lláh et d' 'Abdu'l-Bahá. Ce dernier donna son nom à l'entrée ouest du mausolée du Báb. Le Gardien le nomma Main de la cause de Dieu à titre posthume et l'inclut dans la liste des Apôtres de Bahá'u'lláh dans les annales de la foi (The Bahá'í World, volume 3, pp. 80-81). Il a servi comme mandataire jusqu'à sa mort en 1928.
Un aperçu de sa vie
"Ḥájí Abu’l-Ḥasan - ou Ḥájí Amín, comme il est généralement appelé - est un des apôtres de Bahá’u’lláh dont la vie d’abnégation et de dévouement total à la Cause, a laissé un brillant exemple à suivre par la postérité. Dans sa jeunesse, il était un musulman fervent. Ses parents arrangèrent son mariage avec la fille d’un marchand de sa ville natale de Ardikán, Yazd. Le marchand, qui avait six fils et une fille, insista pour que Ḥájí Amín, vive dans la maison de la mariée afin qu’elle ne soit pas trop éloignée de ses parents, au lieu d’habiter dans la maison de son propre père ainsi que le voulait la coutume. Les parents de Ḥájí Amín acceptèrent cette requête et il élut domicile chez son beau-père.
Suite à cela, Ḥájí Amín découvrit bien vite que ses beaux-frères étaient tous bábís. Comme lui, sa femme était une musulmane dévouée et n’était pas consciente de la foi de ses frères. Après de longues discussions lors de réunions avec les bábís, Ḥájí s’éveilla à la vérité de la Cause du Báb et embrassa la Foi. Il enseigna ensuite sa femme qui devint aussi croyante.
Quelque temps plus tard, il reconnut le rang de Bahá’u’lláh et ceci apporta une grande transformation dans sa vie, une vie totalement consacrée à Bahá’u’lláh. La transformation de son esprit était si totale qu’il est extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, d’essayer de sonder la profondeur de son dévouement à son Seigneur ou de donner en paroles une appréciation adéquate de ses services remarquables et désintéressés à la Cause qu’il aimait tant.
Son dévouement à Bahá'u'lláh était total
Il ne fait pas de doute que de se trouver en présence de Bahá’u’lláh dans les bains publics et dans des circonstances aussi dramatiques que celles décrites plus haut, a laissé sur son âme une impression inaltérable et a libéré les forces nécessaires pour le façonnage de l’un des plus grands géants spirituels de cette Foi. Son dévouement à Bahá’u’lláh ne connaissait pas de limite et à cause de cela, il était véritablement détaché de ce monde. La flamme de l’amour pour Bahá’u’lláh qui brûlait si intensément dans son cœur, illuminait les âmes des croyants et brûlait les voiles de l’aveuglement couvrant le visage de ses ennemis.
Il voyagea intensivement à travers la Perse, alla dans les maisons de pratiquement tous les bahá’ís et déversa tellement d’amour et d’encouragement sur eux que tous chérissaient sa compagnie. Dans leur maison, il était chaleureusement accepté comme un véritable père ou frère, c’était véritablement quelqu’un qui s’intéressait sincèrement au bien-être et au développement spirituel de tous. Sachant qu’il était l’ami intime et affectueux de chacun, les parents (qui à cette époque avaient l’habitude d’arranger les mariages) se tournaient souvent vers lui pour leur suggérer un partenaire approprié pour leurs fils ou leurs filles.
Le détachement des choses matérielles et le sacrifice total de soi dans le service à Bahá’u’lláh étaient parmi les plus grandes qualités de Ḥájí Amín. Depuis le moment où il s’était levé pour servir la Cause comme assistant et confident de Ḥájí Sháh-Muḥammad, et par la suite en tant que mandataire, Ḥájí Amín donna tout ce qu’il possédait à la Cause. Il ne garda pas un sou pour lui ; il faisait aussi tous les efforts possibles pour faire savoir aux croyants, en parole et en action, que la réalisation la plus méritoire de l’homme dans la vie est d’offrir tout ce qu’il possède – son temps, son travail, sa substance et même sa vie – dans le chemin de Dieu. Les Écrits sacrés confirment pleinement qu’il n’y a pas de concept de vie plus élevé que celui-là."
"Ce fut la réalisation de ce principe important qui mena Ḥájí Amín à offrir tout ce qu’il possédait à la cause de Dieu. Grâce à l’influence des paroles de Dieu révélées par Bahá’u’lláh et l’exemple donné par Ḥájí Amín, les croyants versèrent volontairement leurs avoirs pour la promotion de la Cause. Étant le mandataire de Bahá’u’lláh, il recevait les contributions des amis. Quoique généralement il exhortât les amis à se sacrifier, il ne sollicitait jamais leur don aux fonds car une telle sollicitation est interdite dans la Foi."
Il vécut une longue vie et fut le mandataire du ḥuqúqu’lláh durant les ministères de Bahá’u’lláh et de ‘Abdu’l-Bahá et durant une partie de celui de Shoghi Effendi. Durant sa vie longue et turbulente, il fut une source d’inspiration et d’affectueuse providence pour tous les croyants. Il leur rendit souvent visite chez eux et les incitait à être détachés des choses de ce monde, et à suivre le chemin de la modestie dans tous les aspects de la vie. Il n’aimait pas le luxe, car il affaiblissait la capacité des amis à contribuer tout ce qu’ils pouvaient à la cause de Dieu. Il était tellement contre le luxe que chaque fois que les amis l’invitaient à dîner, ils savaient que Ḥájí Amín serait très malheureux s’ils le recevaient d’une façon fastueuse avec de nombreux mets à table. Il insistait pour qu’il n’y ait qu’un plat et qu’il consistât en la nourriture la plus simple. Il conseillait souvent à l’hôte d’ajouter de l’eau dans le pot pour sa part de nourriture et cette recette d’ajouter de l’eau en plus est très connue parmi les croyants iraniens et s’appelle « la soupe de Ḥájí Amín »."
"Durant sa longue vie de service, Ḥájí Amín subit de nombreuses persécutions. Parmi celles-ci son premier emprisonnement à Téhéran puis à Qazvin en 1308 AH (1891) avec Mullá ‘Alí-Akbar-i-Shahmírzádí, connu sous le nom de Ḥájí Ákhúnd, une des Mains de la cause de Dieu nommée par Bahá’u’lláh. Ces deux héros de Dieu furent emprisonnés par ordre du Sháh Náṣiri’d-Dín et de son fils Kámrán Mírzá, le gouverneur de Téhéran. Leur emprisonnement à Qazvín dura à peu près dix-huit mois, après quoi Ḥájí Ákhúnd fut relâché, mais Ḥájí Amín fut transféré à la prison de Téhéran où il resta une année de plus. Durant cette période leurs pieds furent entravés et leur cou attaché avec des chaînes. À Qazvín, un photographe fut spécialement envoyé pour prendre leur photo afin de la montrer au monarque. Cette photo, montrant les deux amis enchaînés assis avec la plus grande résignation et calme, est largement en circulation parmi les croyants. Elle fut placée par ‘Abdu’l-Bahá dans l’entrée de sa maison face à sa chambre. Il la contempla de nombreuses fois et se réjouit dans son cœur à voir le visage de ces deux personnes qui dans le chemin de Bahá’u’lláh avaient été enchaînées aux fers, être parmi les croyants la personnification de la fermeté et de la foi.
En 1928, après son décès, le Gardien bien-aimé envoie le télégramme suivant à l'Assemblée spirituelle des bahá'ís d'Iran:
MILANI TEHERAN
CŒURS AFFLIGES DECES HAZRATE AMEEN SES SERVICES EXEMPLAIRES ILLUMINERONT ETERNELLEMENT ANNALES CAUSE NOUS NOUS SOUVIENDRONS DE LUI EN PRIERES CETTE NUIT ASCENSION CHARGEZ TOUTES ASSEMBLEES PERSANES TENIR REUNIONS COMMEMORATIVES
Si vous avez des questions, l’institution du ḥuqúqu'lláh est à votre écoute. Toute demande est traitée avec la plus grande confidentialité.
N’hésitez pas à contacter les représentants du ḥuqúqu'lláh au Luxembourg si vous désirez participer à une réunion d’approfondissement ou en organiser une chez vous.
Rosalba Maitre, Marie-Thérèse Tesch et Sam Saberin
Mme Rosalba Maitre
691 55 01 89 | rmaitre.huquq@bahai.lu
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Mme Marie-Thérèse Tesch
621 133 944 | mtesch.huquq@bahai.lu
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M. Sam Saberin (représentant receveur)
661 234 321 | ssaberin.huquq@bahai.lu
21 septembre 2023
Madame Sara Blyth
Titulaire du compte : Fondation bahá’íe du Luxembourg
BIL : IBAN LU28 0027 0253 1335 7000 (en EUR)
BIL : IBAN LU40 0027 7253 1322 9000 (en USD)
L’Institution du Huqúqu’lláh tient à rappeler aux amis que s’acquitter de ses obligations en matière de paiement du Droit de Dieu est un privilège et un droit sacré attaché à chaque croyant et réservé uniquement aux bahá’ís. De ce fait, il vous est demandé de bien vouloir indiquer très précisément votre nom (et le nom du conjoint s’il s’agit d’un paiement pour un couple) lorsque vous effectuez un virement sur le compte du Huqúqu’lláh.
Think not that We have revealed unto you a mere code of laws. Nay rather, We have unsealed the choice Wine with the fingers of might and power. To this beareth witness that which the Pen of Revelation hath revealed. Meditate upon this, O men of insight!
Baháʼu'lláh, The Kitàb-i-Aqdas
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La vraie liberté pour l'homme consiste à se soumettre à mes commandements. S'il observait tout ce que nous lui avons envoyé du ciel de la révélation, il atteindrait certainement la liberté parfaite. Heureux est l'homme qui discerne l'intention de Dieu dans tout ce qu'il a révélé du ciel de sa volonté qui pénètre toutes choses. Dis: La liberté qui vous est profitable ne peut être trouvée que dans une servitude complète envers Dieu, l'Éternelle Vérité. Quiconque a goûté à sa douceur ne l'échangerait pas pour l'empire de la terre et du ciel.
Baháʼu'lláh, Extraits des écrits de Baháʼu'lláh", p. 221
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« En principe, un croyant devrait payer le ḥuqúqu’lláh au cours de sa vie chaque fois que l’excédent de ses biens atteint le niveau imposable. La loi prévoit une certaine latitude, puisqu’il est fait référence aux dépenses annuelles qui doivent être déduites avant le calcul de la dette envers le ḥuqúqu’lláh. Idéalement, le seul paiement au ḥuqúqu’lláh qu’un bahá’í, en vue de son décès, doit stipuler dans son testament, est le règlement de tout reliquat que ferait apparaître la liquidation de ses affaires à la date de son décès.
La Maison de justice espère que les croyants, en se familiarisant avec la loi du ḥuqúqu’lláh et en commençant à le payer, apprendront non seulement comment le calculer au cours de leur vie, mais seront ainsi en mesure de comprendre comment pourvoir au paiement du solde restant dû à leur décès. »
1er octobre 1989, écrit au nom de la Maison universelle de justice à un conseil de mandataires du ḥuqúqu’lláh
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« Il est enjoint à chacun de rédiger un testament. Le testateur doit orner du Plus-Grand-Nom l’en-tête de ce document, y témoigner de l’unicité de Dieu dans l’Aurore de sa révélation et mentionner, suivant ses souhaits, ce qui est louable, afin que le texte témoigne pour lui dans les royaumes de la révélation et de la création, et soit un trésor auprès de son Seigneur, le Protecteur suprême, le Fidèle. »
Bahá’u’lláh, le Kitáb-i-Aqdas, ¶ 109
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“This Ḥuqúq which hath been mentioned, and the command of which hath issued forth from the horizon of God’s Holy Tablet, hath benefits which are the prescribed lot of the individuals themselves. By God! Were the people to know what hath been concealed from their eyes and become fully aware of the ocean of grace which lieth hid within this divine command, all the people of the world would offer everything they possess in order to be mentioned by Him. Blessed is the man who hath been privileged to observe that which he hath been commanded by God, the All-Knowing, the All-Wise…."
Bahá’u’lláh, Compilation on Ḥuqúqu’lláh, no. 44
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